Literary Critiques and Essays
Critiques and analyses of works of English literature.
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Don DeLillo’s White Noise and Cormac McCarthy’s The Road present contrasting contexts in which communication is vital in escaping violence. In the case of White Noise, Jack Gladney and his family exist in a 1980’s media-consumed world where violence comes in terms of reduction—the reduction of a complex human being with thoughts and desires to simple pieces of decontextualized information and facts. The violence presented in The Road’s post-nuclear apocalyptic America, however, is mortally threatening: the man and his son are faced with environmental threats, including freezing and starving from food scarcity, as well as with human threats, especially in the form of cannibals. Both violent situations scar the purest form of humanity—children—as trauma that overwhelms to the point of verbal incapacity. In White Noise, as a result of the reduction of the environment and its people to pieces of information, Wilder, Jack’s son, is rendered incapable of speaking. Likewise, when the son in The Road sees violence, the trauma causes him to lose his speech. When this language fails, physical communication is required to restore the middle, that is speech—to restore language to a purpose. Both novels demonstrate how the failure of sight and language indicate trauma, which is presented as a verbal impasse. However, where the adult figures in White Noise fail to use their sight and touch to help Wilder overcome his traumatic verbal impasse, the father and the man and woman in The Road effectively use sight and touch to establish trust and connection with the boy, ultimately aiding him in overcoming his verbal impasse…
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F. Scott Fitzgerald’s The Great Gatsby and Ernest Hemingway’s The Sun Also Rises have presented the literary world with remarkable characters, including Jay Gatsby, Daisy Buchanan, Jake Barnes and Brett Ashley; however, both works bring to light the poignant and human disposition of love and the cyclical prisons of buried romance. In The Great Gatsby, the narrator, Nick Carraway, offers the sad account of the persistent Jay Gatsby in his quest to reconjure his past utopian love with Daisy Buchanan (née Fay). Similarly, The Sun Also Rises presents the narrator, Jake Barnes, and his seemingly ceaseless, yet non-advancing love affair with Lady Brett Ashley. In each novel, both Jake and Gatsby allow their presents to be defined by their pasts. However, where Jake allows himself to be influenced by friends, thereby engaging in self-reflection, Gatsby fails; therefore, Gatsby remains victim to his omnipotent past, whereas Jake breaks from the confines of his incessant incarceration…
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George Orwell’s Animal Farm (1945) is a tale illustrating the oppressive regime of a totalitarian state with Communist tendencies. However, underneath the idea of general oppression amongst the citizens of this tyrannical regime lies the further subjugation of women in a patriarchal society. In the face of this harsh oppression, though, females prove to be some of the only rebels throughout pig rule on Animal Farm. Contrasting views regarding the power of women in this regime have been presented, however. Daphne Patai, for instance, suggests that women hold little power as figures of rebellion in Orwell’s fable in her book, The Orwell Mystique: A Study in Male Ideology. Such a claim, however, possesses little to no stake in truth, for nearly every female character has her respective rebellious qualities, as displayed by Old Major’s mother and the sows, the cows, the cat and the hens, Muriel and Mollie, and especially by Clover who can be considered a dissident leader…
Critiques et essais littéraires
Des critiques et des analyses de la littérature francophone.
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À première vue, le titre du recueil de Victor Hugo Le Théâtre en liberté semble ironique. Exilé entre 1851 et 1870, Hugo y a écrit les œuvres dans un état d’éloignement, d’incapacité d’exercer le droit de vivre dans son pays. Bien qu’une discussion des lois existe dans ces pièces de théâtre, il y existe aussi une discussion sur ce qu’est la liberté. Dans les trois pièces, La Forêt mouillée, La Grand’mère, et L’Épée, Hugo soulève la question de comment vivre en liberté avec les lois existantes et qui existeront pour toujours, mais avec la capacité de changer. Pour bien songer à cette question, la définition des lois et leur influence sur les sociétés doivent être considérées. Avec cette considération vient intrinsèquement la question de la définition de la liberté. Il faut aussi tenir à cœur le fait que Victor Hugo était avant tout artiste et poète, et donc sa définition de la liberté est liée à sa celle de la vraie poésie. Dans chaque pièce, la société illustrée est gouvernée par des lois que l’on peut définir au travers des lois de Montesquieu. Cependant, en analysant ces lois, la liberté de certains personnages est intrinsèquement mise en question. Pour atteindre la liberté, ces personnages—Denarius de La Forêt mouillé, la Margrave de La Grand’mère, et Albos de L’Épée—doivent suivre une transformation en s’ouvrant à l’acceptation plus importante des lois du monde. Leurs transformations se manifestent dans leur langage et leurs actions, ce qui révèle une poésie, qui mélange le beau et le grotesque, le bien et le mal, de l’expérience de la vie…
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L’image nous inspire—soit à nous modifier soit à nous identifier. Elle apporte sur elle les conséquences de deux facettes diamétralement opposées. Dans cette même question, il existe un autre contraste : celui de l’inhumanité et l’humanité, la perte du soi dans ce monde d’images et le désir de se retrouver dans les racines de son identité. Comme l’indique le philosophe Jean Baudrillard, en prenant l’image d’un objet, on lui arrache toutes ses dimensions dans un acte de désincarnation (Baudrillard). Également, dans la nouvelle « Les Suaires de Véronique » de Michel Tournier et son roman La Goutte d’or, ainsi que le roman Les Années d’Annie Ernaux, il existe une perte d’identité à cause d’une séparation de l’objet et de sa signification. Pourtant, son complément est aussi vif, car au fur et à mesure de la perte d’identité de chaque personnage, il démontre le désir de lutter pour sa réappropriation…
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Emma Bovary (Madame Bovary, Flaubert) et Nana Coupeau (Nana, Zola) sont deux exemples de femme qui vivent d’une façon contraire aux convenances de leurs époques. Ce défi à la bienséance apporte aux femmes le destin tragique de morts horribles. Victime des contraintes des idéaux féminins de son époque, Emma tombe dans l’adultère afin de trouver la sensation et la liberté. Mais, tout est en vain car elle n’arrive jamais à satisfaire ses désirs. Nana, est également tachée aux yeux de la société, mais à cause de sa nature. En tant que produit d’un héritage sale et pourri, Nana est intrinsèquement destinée à la pourriture. Les deux héroïnes partagent une sorte de perversion : celle de la sexualité par rapport aux mœurs féminins de l’époque. Dans cette perversion, Emma et Nana deviennent de plus en plus masculines dans leurs quêtes respectives pour la sensualité et le plaisir.
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La supériorité de l’homme sur l’animal est un thème récurrent dans les leçons de la société occidentale. D’ailleurs, cette vue supérieure est révélée en considérant les associations animales que les suprématistes mettaient sur les personnes qu’ils considéraient en tant qu’êtres inférieurs. Par exemple, Georges Vacher de Lapouge—entomologiste, anthropologue, et fondateur de l’aryanisme des années précédant la première guerre mondiale—déclare en 1899, l’année avant la naissance de Jacques Prévert, que l’esclavage « n’a rien de plus anormal que la domestication du cheval ou du bœuf ». En grandissant dans un climat sociopolitique français qui accepte la soumission des humains d’une base raciale, Prévert développe sa haine des systèmes qui soutiennent les idéaux suprématistes de toutes formes. Dans ses poèmes et ses films, Prévert utilise les victimes d’une société rigide et oppressive afin de dénoncer l’inhumanité. La vision de Prévert concernant l’inhumanité est réalisée à travers les personnages animaux de ses œuvres, et peut être analysée en trois catégories : la poésie de sujet animal qui dénonce les atrocités humaines, la poésie qui réunit les animaux et les humains afin de promouvoir sa vision de la vraie humanité, et les aspects poétiques-littéraires de la cinématographie qui comparent et contrastent les animaux et les humains…