Pseudo-pays
Je me trouve au top,
et j’appartiens pas au top.
C’est drôle.
Voilà une pseudo-Normande
qui a envie de flâner,
qui a envie de se trouver
au milieu d’un groupe de gitans
qui chante, qui danse, qui fait
l’amour de musique et de charme.
Mais me voici :
une pseudo-Parisienne
chic (mais pas véritablement)
qui déguste son vin (lequel ? euh, rouge évidemment),
qui savoure son agneau (il ne faut absolument pas suçoter les os),
qui crache discrètement le noyau de sa cerise confite (mais nan ! je l’ai pas avalé, je te jure).
Ça me fait rire.
Ça me fait sourire.
Ça me plaît,
être dans le sein des Français,
être là, petite, fausse.
Je l’adore,
et je le dévore.